Track_05

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“CALL ME IF YOU GET LOST”, un album tant attendu

“CALL ME IF YOU GET LOST”, un album tant attendu

Le monde de la musique a été meurtri pendant la pandémie de la Covid entre 2020 et 2021. L’absence de live et de concert pendant près d’un an et demi et les confinements n’ont pas aidé les artistes de tout milieu à se faire remarquer. C’est par exemple le cas de @feliciathegoat qui n’a sorti qu’un single en 2021 : « LUMBERJACK ». Mais ce dernier a permis au rappeur de faire la promotion de son futur album. Sorti Vendredi, « CALL ME IF YOU GET LOST » fait le constat de ces temps difficiles traversés. Faisant appelle à la collaboration de plusieurs grands artistes, il remet au goût du jour les stars du Rap US qui n’ont pas pues se produire pendant si longtemps. D’autre part, cet album montre une nouvelle facette de sa personnalité.

Des collaborations qui mettent au goût du jour les artistes actuels

Après le teasing établi sur les réseaux sociaux et ce sur plusieurs mois, @feliciathegoat a d’abords sorti son single « LUMBERJACK ». Ce dernier rappelle l’un des premiers grands titres du rappeur, à savoir « Yonkers », qui fête ses dix ans cette année. En effet, les rythmes se ressemblent et l’instrumentale composé de seulement quelques notes donne au flow du rappeur une certain agressivité. Il attaque aujourd’hui dans le vif du sujet avec l’album « CALL ME IF YOU GET LOST ». Sur cet album, il présente plusieurs collaborations pertinentes, telles que celles avec @42_dugggg, YoungBoy Never Broke Again, @liltunechi, ou encore @liluzivert et @pharrell. Ainsi, la présence de ces artistes valorise encore plus l’un des albums les plus désirés du moment. Les clips de l’album sont toujours aussi vivants et romancés que ce qu’a fait l’artiste auparavant. La musique autant que l’image emmène l’esprit de l’auditeur dans un drôle de voyage sensoriel.

Une nouvelle facette s’ajoute à la personnalité énigmatique de Tyler

@feliciathegoat révèle à ses fans une nouvelle facette de sa personnalité à travers ce personnage : « Tyler Baudelaire ». Incarnant les poètes symbolistes contemporain, le rappeur explique ce qui caractérise son alter‑ego dans le titre d’introduction de l’album : « SIR BAUDELAIRE ». Mais il nous fait aussi vite comprendre que cet alter‑ego est étroitement lié avec l’époque que la musique traverse aujourd’hui. Dans le titre introductif de l’album, il parle de tous ces voyages qui ont été annulé à cause de la pandémie, et de « ces gens qui se sont perdus », noyés dans l’oisiveté. Il fait également référence au retour des beaux jours. Tyler se veut être le Baudelaire des temps modernes, un nouveau Baudelaire aussi adroit à l’écrit qu’à l’oral.

📝: @maximesviews

 
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Gaspard Augé – Captain

Gaspard Augé – Captain

@gaspardaugescapadechose est un homme aussi atypique qu’éclectique, et il en est fier. En effet sa dernière apparition à l’écran dans le film « Mandibules » de @mroizo lui permet de montrer à son public sa capacité à toucher à tous les arts. Mais c’est aussi un producteur reconnu sur la scène électronique. En effet, il fait partie du duo Justice composé de Xavier de Rosnay et de lui‑même, formé en 2003. C’est ce même duo qui sortit notamment le Hit D.A.N.C.E. le 30 avril 2006. Considéré par beaucoup comme faisant partie de la « French Touch 2.0 », le duo Justice du label @edbanger a reçu beaucoup d’éloges durant ces vingt dernières années.

Les débuts d’une carrière en solo

Aujourd’hui @gaspardaugescapades s’est lancé dans une carrière en solo. Il compose des musiques d’un style retro‑futuriste. Il a notamment réalisé la bande‑originale du film « Rubber » aux côtés de @mroizo, en 2010. Il y fait d’ailleurs une apparition dans le rôle d’un auto‑stoppeur. Grâce au soutien du label @edbanger, il parvient à continuer ses productions toutes plus loufoques les unes que les autres. Son premier single sort le 15 Avril 2021, avec le titre « Force Majeur ». La mélodie rappelle la patte musicale de Justice dans les années 2000. Son quatrième single de l’année, « Captain », est sorti le 16 Juin 2021 sur les plateformes. Le synthé utilisé dans ce dernier titre rappelle le synthé du titre « Jump » de @vanhalen sorti le 4 Janvier 1984. Il semble que l’artiste essaye de combiner le rock électronique avec l’électro‑house. Ainsi, l’auditeur crois écouter une musique des années 80, alors que ce titre est sorti en 2021. Ce titre précède la sortie d’un futur album, « Escapades », prévu pour le 25 Juin 2021.

Un artiste qui sort des sentiers battus

@gaspardaugescapades se démarque des musiciens contemporains par ses mélodies décalées. Mais il s’est également fait remarquer par ses teasers futuristes, qui rappellent le monde surréaliste concédé par les @daftpunk sur leur premier album « Homework ». Chaque clip fait à peu près une minute, donnant ainsi un avant‑goût de l’atmosphère que l’artiste propose. Le clip vidéo du titre « Force Majeur » a été tourné dans une usine de fabrication de cymbales dans la banlieue d’Istanbul en Turquie. L’artiste apparait au milieu d’une forêt de bruits et de couleurs, et commence son morceau sur un solo de batterie bouillonant d’énergie. De même, dans la courte vidéo qui accompagne le titre « Captain », @gaspardaugescapades apparait au milieu d’un paysage lunaire et semble poursuivi par un homme des montagnes armé d’un fusil couplé à une guitare.

Un album prometteur

Ainsi, les quatre premiers singles de @gaspardaugescapades semblent tout droit sortis des années 80, autant dans leurs instrumentales que dans leurs clips. L’artiste annonce peu à peu la sortie de son album « Escapades », un album prometteur qui devrait ravir les fans de Justice de la première heure. Les sonorités aigües des synthés rappellent à l’auditeur les grandes années du rock électronique. L’album sortira sur les plateformes le 25 Juin 2021.

📝 : @maximesviews

 
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MARA, de Rouen à NTM

MARA, de Rouen à NTM

On vous a déjà présenté son baladeur, maintenant, on vous présente l’artiste plus en profondeur. Il oscille entre le rap, la danse et plus récemment le cinéma, @kypsmara fait parti de ces jeunes talents polyvalents. Après avoir fait ses débuts dans la ville au cent clochers l’artiste est passé par le Havre et maintenant il évolue également dans la capitale. Repéré par @audreyestrougo pour jouer un rôle dans le biopic de NTM qui sort courant 2022 vous pourrez le retrouver sur le tapis rouge de la prochaine édition du festival de Cannes pour la promo du film. On vous raconte l’histoire de Mara quelqu’un de très attaché à son équipe rouennaise et qui déborde d’ambition.

Les débuts à Rouen, un profond attachement à son équipe

  • Tout a commencé avec les potos de ton quartier à Rouen, est ce que tu as l’impression de t’être éloigné de ça ou est-ce que tu as toujours le même ressentit quand tu choppes le mic ?

Je suis toujours avec les mêmes personnes parce que je me dois d’être avec eux, tu vois. On est tous différents on ne fait pas la même musique et au fur et à mesure tu te rends compte qu’aujourd’hui c’est cette différence-là qui m’a permis d’évoluer, c’est ça mon inspiration là où j’ai grandi et les gens avec qui j’ai grandi tu vois. Chez moi, ce n’est pas la cité, ce n’est pas le tiex, mais c’est mon quartier. Après, j’ai développé mon projet personnel à moi, je me sens plus à l’aise, ça me permet d’avoir des libertés que je ne pouvais pas avoir si j’étais resté que tout le temps avec eux.

  • Et en dehors de la musique ça t’apportes quoi d’être toujours aussi proche de ta team ?

En gros, il n’y a pas trop d’étude en jeu et on est tous dans ce truc-là on se dit il y a que pour réussir à faire ce qu’on a envie de faire il n’y a personne qui va nous aider. Mais entre nous, il y a du soutien et plus ça avance plus il y a du soutien. Au début, c’est sûr qu’il y avait des gens qui n’y croyaient pas trop, mais quand il voit que finalement un clip peut t’emmener au cinéma, ils se disent qu’en fait, c’est possible ça, que ça existe.

  • Un petit mot pour eux ?

il y a qui font plus trop de rap parce qu’ils ne peuvent plus, je pense à mon gars BU qui est à l’armé je lui donne tout mon amour et toute ma force. Mais y en aussi qui essaye de continuer, je pense à mes gars Benke, Giver et Bilpun et franchement pareil, c’est que de l’amour, pour moi il n’y a que ça qui compte.

  • Aller, je vais te faire replonger en enfance, ça te fait quoi si je te parle du parc « marcel halbout » ?

C’est le parc juste en dessous du lycée où on était tous ensemble et il s’est passé énormément de choses tu vois, justement avec les gens que je viens de citer. On s’est tous fait grandir là bah, c’est l’endroit où on s’est fait contrôler par les keufs pendant 3 ans, on a rappé pendant 3 ans ou ça a fumé pour la première fois pour certaines personnes. Il y a tout eu là-bas, en passant du foot aux bagarres. C’était un peu le berceau musical de notre groupe de pote.

  • Dans le clip de nager, on voit apparaître un danseur, quels liens établis-tu entre la danse la musique ?

La dance, c’est mon premier rapport au hip-hop, quand j’étais petit ma mère était danseuse et elle m’emmenait à des spectacles de hip-hop parce qu’elle avait capté que j’adorais déjà les films sur ce sujet. Plus tard, j’ai rencontré des gens extraordinaires qui m’ont fait rentrer dans un groupe à la MJC qui s’appelle S2H (soit : syndrome hip-hop). Ils étaient tous plus grands que moi, j’étais leur petit et eux, c’étaient mes grands et ils m’ont fait découvrir un monde que dans lequel je ne serais jamais aller sans eux. C’est ça qui m’a en partie amené au rap. Mais quand je dansais je ne me serais jamais dit que ça allait m’amener au rap et je n’aurais jamais pensé que le rap aller m’amener au cinéma. Maintenant reste plus qu’à voir si j’ai bien franchi les étapes, je ne sais pas encore si je sais faire du cinéma, je n’ai toujours pas vue le film.

Élargir son paysage musical, la carrière solo

  • Dans toutes ces étapes tu es passé  par le Havre pour tes études, t’as bougé de Rouen et de son environnement, est-ce que ça a changé ta manière de faire et de voir la musique ?

Le havre, j’y suis parti pour les études et les études ce n’est pas trop mon truc, je ne te cache pas que ça ne s’est pas hyper bien passé. Après, j’aime bien l’environnement de là-bas, j’ai rencontré des gens cool, mais les études ne m’ont pas permis d’avancer forcément dans la musique, tu vois ce que je veux dire. Mais j’ai quand même eu l’occase de rencontrer des beatmakers, des ingés sons ou des managers qui ont élargis le paysage musical dans lequel j’évolue.

  • Tu as quelques noms ?

Ouais, j’ai un beatmaker que je connais bien qui s’appelle Roms et aussi un rappeur qui s’appelle stek qui va bientôt sortir quelque chose et j’ai hâte qu’il envoie vraiment la sauce parce que j’ai entendu des extraits et franchement, c’est super chaud. Donc ouais cette passe-là ça m’a ouvert, mais je te sors du positif comme du négatif, car tu vois je ne peux pas te parler que de positif si personnellement ça s’est pas super bien passé.

  • On a vu qu’après tu t’es recentré sur tes projets solo, on t’a plus beaucoup vu en featuring, a tu une raison particulière à cela ?

Les featuring, c’est bien, mais quand tu ne connais pas la personne, c’est très compliqué, tu vois. J’ai qu’un seul featuring dans mes bagages pour l’instant, c’est avec Bilpun et il ne sortira jamais parce qu’on sait qu’on peut faire mieux. Mais aussi parce que j’avais besoin de me concentrer sur moi-même, tu vois. Avant de montrer aux autres ce que je sais faire comme musique fallait que je me le montre à moi.

  • Ce n’est pas trop la galère de gérer le film et tes projets solos en même temps ?

Maintenant, le tournage est fini, j’ai mon statut d’intermittent du spectacle, c’est ma vie, du coup, j’ai pu m’acheter un peu plus de matos pour faire de la musique et me remettre au taff. J’ai envie de sortir quelque chose de plus abouti, mais je ne me sens pas encore prêt à 100%, faut continuer de travailler.

  • C’est vrai qu’on voit souvent des jeunes artistes qui veulent un peu se dépêcher et sortir un album rapidement et qui se retrouves avec un projet qu’ils regrettent dans leur discographie, tu vois ce que je veux dire ?

Mais nous, on pense aussi comme ça parce que tu vois on grandit en écoutant Nekfeu ou Jazzy bazz, des mecs qui prenait tellement de temps avant de faire un album parce qu’il savait que ce n’était pas en 15 minutes que tu allais sortir un joyau. Avant de sortir un album faut s’entraîner, s’entraîner, sortir des EP, tester des trucs.

NTM le film, s’improviser acteur

  • Pour parler un peu plus du film, tu peux nous expliquer comment tu t’es fait repérer ?

Tout le process commence en novembre 2018, j’étais en train de sécher les cours avec un pote et je reçois un message sur Instagram qui me dit qu’en gros, on veut me rencontrer pour jouer le rôle de Kool Shen sur le film suprême, le biopic de NTM. Le premier truc que je me dis, c’est : mais qu’est-ce que tu me racontes ! Finalement, c’était vrai, je me retrouve à passer un casting avec OBOY, Dimeh et Slimka. Je vous le dis d’avance, ils n’ont pas été pris ahaha. Après, pas de réponse pendant un an et c’est qu’en novembre 2019 que je reçois un message de Lamar directeur de casting qui me dit voilà Audrey Estrougo réalisatrice aimerait bien me revoir pour un 2nd rôle, après 5-6 autres castings, c’était bon.

  • Mais à la base ton truc à, c’est de rapper, comment t’as fait pour apprendre à jouer ?

Au départ il voulait savoir comment je rappais, surtout au premier casting, mais évidemment, on est des rappeurs d’aujourd’hui, ça a plus grand-chose avec le rap des années 2000. Mais c’était quand même un critère, fallait savoir rapper. Pour apprendre à jouer par contre j’ai fait 8 mois de répétition qu’ils nous ont tous offerte avec les autres acteurs. C’était dur, mais après, j’aime ça, jouer des personnages et tout, mais là, j’avais la chance d’avoir des mecs pour nous aiguiller. Y avait des gens très bons autour de moi, ça m’a encore plus donné envie de bien faire.

  • Quel rôle joues-tu dans ce film ?

Je joue Chino un des meilleurs potes de Joey Starr  à l’époque. C’est un mec avec ses habitudes, un gars un peu perturbé, très clairement un peu fou, il ne sait pas danser, il ne sait pas rapper c’est son pote de la cité qui aime bien se bagarrer.

  • C’est un personnage un peu complexe, un peu sombre ?

Pour certaines personnes, il peut l’être, pour moi, ça l’a été parce que déjà, je ne suis pas un bandit, je ne lui ressemble pas tant que ça donc je n’ai pas eu cette facilité pour le jouer. Mais petit à petit, j’ai compris qu’il y avait des points sur lesquels j’étais un en accord avec lui et d’autre sur lequel pas du tout. À titre personnel, c’est un personnage intéressant surtout parce qu’en fait, ce n’est pas un rappeur ce n’était pas un graffeur ce n’est pas un danseur, on est entièrement différent et ça, c’est hyper formateur.

📝 : @turfu_m_1_coup

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L’étincelle d’ingéniosité d’un duo inattendu.

L’étincelle d’ingéniosité d’un duo inattendu.

@luciehugary

Depuis 2007 Teki Latex s’impose comme un DJ Français dont la passion pour les beats métalliques a dépassé les frontières. Mais c’est à Paris que Brice Coudert demande son aide dans la création et la direction du nouveau label d’Underscope : Impossible City Records. L’éclectisme du Directeur Artistique de Concrete et de Dehors Brut s’allie au regard frais du producteur sur une techno qui ne semble pas rentrer dans la case du clubbing. Comme toute belle histoire qui commence, il faut en écrire le premier chapitre. Dès le 11 Juin 2021 sortira le premier EP du label, signé Renslink, dont les deux premières track sont disponibles sur Bandcamp.

Une collaboration inattendue.

La relation @tekilatex et @brice_coudert remonte à l’ère de Concrète, l’ère de l’opposition. D’après une interview de Trax Magazine, le style de Teki correspondait depuis déjà quelques années aux Line up introduites chez Concrète et Dehors Brut par Brice Coudert. Les sons électriques ou mécaniques semblaient assemblés pour entrer dans les cases du Directeur Artistiques. Pourtant, ce n’est qu’après avoir vécu la rivalité qu’est venu la confiance. Ainsi, Teki Latex s’offre le plaisir d’une aventure palpitante au cœur de l’exploration et l’expérimentation musicale.

Une direction musicale signé Teki Latex.

Ce premier EP signé Renslink, semble tiré d’une histoire raconter par Teki Latex dans laquelle les clubs de la ville « impossible » joueraient une musique dont le rythme s’effacerait derrière des basses profondes. En effet, le nom du label fait référence à un rêve de Teki, le rêve d’une cité utopique. Son inspiration valse depuis toujours entre le hip‑hop, la house franco‑française et la techno plus agressive que l’on retrouve souvent à Corsica Studios London, les soirées du Jeudi. Aujourd’hui, son nouveau rôle auprès de Brice Coudert lui permet de pousser plus loin ses recherches sur la musique électronique moderne et d’être plus éclectique. L’ambition de ce nouveau label est de présenter au public quelque chose de nouveau, de frais.

📝 : @maximesviews

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Le succès unanime de Démon Slayer : Le train de l’infini

Le succès unanime de Démon Slayer : Le train de l’infini

Après avoir explosé le box‑office japonais en devenant fin 2020 le film le plus rentable de l’histoire au Japon ‑ dépassant les succès historiques de Titanic et du Voyage de Chihiro ‑ Demon Slayer pousse les portes françaises en trombe: la barre des 500 000 spectateurs ont été dépassées ce mardi, après seulement quatorze jours d’exploitation.

Ces chiffres incroyables font écho au succès du film à l’international qui, après avoir déferlé sur le Japon, s’est abattu sur les Etats‑Unis en atteignant aujourd’hui les quelques 45 millions de dollars. Il est aujourd’hui le film d’animation japonais le plus lucratif de l’histoire en comptabilisant au total près de 440 millions de dollars de box‑office.Pour rendre hommage à celui qui reste l’un des mangaka les plus influents, Track_05 vous conseille 3 « one shots », écrits et/ou illustrés par K.M :

Demon Slayer c’est quoi ?

Demon Slayer, c’est l’histoire d’un manga qui a failli ne jamais avoir de succès en France. Arrivé en 2017 sur le marché français aux éditions Panini avec comme nom initial Les Rôdeurs de la Nuit et des textes fortement éloignés de l’édition originale, le manga ne convainc pas. Le manque de communication et d’exposition nuit au succès du manga qui cesse d’être publié en moins d’un an en France.

Il faut attendre 2019 pour que l’adaptation animée d’ufotable voit le jour et donne enfin à Demon Slayer un crédit égal à son potentiel sur le territoire français. Diffusé par la plateforme de simulcast japonais Wakanim, le manga jouit d’un second souffle et commence à se construire une communauté fidèle. Le manga est quant à lui réédité sous son nom international Demon Slayer et bénéficie du succès généré par l’anime.

 

Une histoire qui reprend les codes du shonen

Écrit par l’autrice Koyoharu Götoge, Demon Slayer raconte l’histoire de Tanjiro qui, après avoir vu sa famille se faire massacrer par des démons, devient pourfendeur de démons pour sauver sa petite sœur Nezuko, seule survivante de cette attaque sanglante maintenant transformée en l’une de ces créatures.

Les personnages sont attachants, le scénario est original, l’humour est présent malgré l’axe narratif sérieux, mais surtout les dessins sont extrêmement reconnaissables et d’une beauté intense. Le style singulier de Koyaharu Götoge est décliné dans l’anime d’une manière poétique et colorée, fidèle à son histoire, donnant aux scènes de combat une dimension épique et flamboyante.

 

Il faut attendre 2019 pour que l’adaptation animée d’ufotable voit le jour et donne enfin à Demon Slayer un crédit égal à son potentiel sur le territoire français. Diffusé par la plateforme de simulcast japonais Wakanim, le manga jouit d’un second souffle et commence à se construire une communauté fidèle. Le manga est quant à lui réédité sous son nom international Demon Slayer et bénéficie du succès généré par l’anime.

Les français sous le charme

En moins de deux semaines d’exploitation, le film ‑ suite directe de la saison 1 de Demon Slayer ‑ a généré un engouement notable auprès des jeunes et des fans d’anime, et ce malgré les restrictions dues au Covid‑19. Au sein de l’industrie cinématographique française, on ne s’attendait pas à un tel succès sur ce film, mais il se pourrait bien qu’il dépasse le million de spectateurs dans quelques semaines…

📝 : @laurakdn

La première saison de Demon Slayer est à retrouver sur la plateforme @Wakanim en VOSTFR et en VF.

©Koyoharu Gotoge / SHUEISHA, Aniplex, ufotable

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MANGA

Kentarō Miura, au‑delà de Berserk

Kentarō Miura, au‑delà de Berserk

Kentarō Miura, créateur du manga de dark fantasy Berserk, l’une des séries de mangas les plus vendues de tous les temps, est décédé à l’âge de 54 ans. La nouvelle a été annoncé par son éditeur américain Dark Horse Comics, décrivant Miura comme un « artiste et un conteur d’histoire hors pair ».
Pour rendre hommage à celui qui reste l’un des mangaka les plus influents, Track_05 vous conseille 3 « one shots », écrits et/ou illustrés par K.M :

Oh‑roh (王狼) 1989 Oh‑roh‑Den (王狼伝) 1990

Le Roi Loup est écrit et illustré par le duo Kentarō Miura et Buronson en 1989. Le manga aura également une suite la même année, par les mêmes auteurs, intitulée La légende du Roi Loup. En deux volumes le duo nous livre une fabuleuse et épique aventure de voyage temporel. Un dyptique idéal pour les amateurs de batailles violentes et d’illustrations réalistes, attention âmes sensibles s’abstenir…

JAPAN (ジャパン) 1992

Aussi issu de l’association entre Buronson et Kentarō Miura, ce manga relate l’alliance de deux Yakuza contre un système dictatorial fictif, et leur promesse de fonder une nouvelle nation, appelée Japon. Entre patriotisme, romance, et futurisme ce « one shot » marque l’intense rencontre entre Ken le survivant et Berserk.

Gigantomachia (ギガントマキア) 2013‑2014

L’œuvre raconte une bataille inspirée de la Gigantomachie, du grec ancien « gigantomakhía » qui signifie littéralement « Guerre entre géants ».
K.Miura s’est donc inspirée de la mythologique grecque et notamment de l’affrontement épique opposant Zeus aux Géants, qui suite à la défaite de leurs frères, les Titans, se révoltent contre les Dieux. Un univers futuriste apocalyptique, où K.Miura semble délaisser le scénario au profit d’une explosion visuelle ponctué d’un humour quelque peu douteux…

📝 : @sukebany