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Brièveté n’est pas vitesse

Brièveté n’est pas vitesse

Nz nous présente son nouveau single « vitesse ».avec une voix autotunée modifiée pour exacerber ses émotions et nous les transmettre. Le thème de la vitesse revient plusieurs fois dans le morceau pour symboliser la course, cette course a la réussite à tout prix , quitte a sacrifier la qualité ou son originalité.

Brièveté n'est pas vitesse, photo de l'artiste rappeur NZ sur fond rouge avec une cagoule et un blouson motard rouge et noir
Brièveté n'est pas vitesse, photo de l'artiste rappeur NZ en blanc, portant une cagoule blanche avec un main sur le visage

Confiant, NZ se décrit comme à part de tout ce système voulant laisser le temps à son art de se développer et s’affiner , telle une lame refroidissant avant de tout découper sur le champ de bataille.

« Je prends mon temps ,  j y vais a ma vitesse  , j’suis le vent  des fois j’rafale ma tristesse »

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L’innovation par le mélange

L’innovation par le mélange

Artiste français aux origines belges sénégalaises, Folie’s éduque ses oreilles à travers la musique de son père percussionniste et s’infuse de diverses sonorités aussi bien africaines que soul en passant par le jazz.

L’innovation par le mélange, très bien mis en avant dans son nouveau single et clip « business ».

Malgré sa jeune carrière ayant débuté cette année, une ligne artistique se dessine déjà précisément : l’innovation par le mélange.

Photo de Folie's et une femme prise durant le tournage du clip de business

Une production qui oscille entre Rnb, plug et soul ainsi que des mélodies léchées qui nous emportent dans l’esprit de l’artiste, le tout accompagné d’un clip sensuel qui retransmet parfaitement ce que le morceau dégage.

« Beaucoup d’ice dans le cup , là j’ai liquéfié ma tristesse »

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Le voyage comme trésor

Le voyage comme trésor

Originaire d’Alger, TIF est une pépite à suivre de très près et on va vous expliquer pourquoi.

La première chose qui nous marque est sa manière de rapper. Très posé, presque parlé par moment, et un sens de la musicalité pointu. Il nous transporte immédiatement dans son quotidien.

Sa musique est un mélange d’espoir et de  mélancolie , aussi bien dans  ses paroles que ses instrus. Cette dichotomie  s’explique par la vie de l’artiste, partagé entre le désir de partir, très tôt dans sa vie, et la nostalgie après être arrivé en France.

« Des fois on me demande si ça va labess , j’me sens pas chez moi car j’entends pas l’adhan » 3iniya

Alger est au centre de sa musique, principale source d’inspiration, ses problèmes,  son énergie, sa spiritualité et ses habitants. Cela est parfaitement résumé dans son interview Yard où il nous dira en parlant de son inspiration : «j’ai besoin de me brancher à la source» . Un rapprochement peut être fait avec Zamdane pour l’écriture si particulière, riche et  imagée, tantôt poétique, et frappant en pleine poitrine l’instant d’après.

« Je sors ce soir je vais braquer la chienneté »

Son dernier single : HINATA est une belle carte de visite, montrant sa palette musicale, où les ambiances et les langues se mélangent.

Si je dois vous donner un dernier argument pour que vous alliez vous plonger dans l’univers de cet artiste je dirai qu’un rappeur citant Nessbeal ne peut être qu’excellent :

«À chaque jour suffit sa peine, moi j’respire à peine

Les keufs et les sirènes m’endorment

C’est soit à Fleury ou à Fresnes, le daron fait l’adhan

Et moi j’traîne seul dehors»

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DREWKABOOM, un artiste qui nous vient de New York

DREWKABOOM, un artiste qui nous vient de New York

Lost Moon of Jupiter Δ (Freestyle)

Méditation instrumentals, sound therapy, Shamanic counseling font partie de ses nombreuses activités reliées a la musique.
Terre sainte du rap oblige (New York) on ressent tout de suite une science du placement ou les rimes s’enchaînent sans s’arrêter :

« Think about a cobra discount on my shoulder when i am rapping »

Deux prods minimalisent se suivent, toujours en laissant beaucoup de place a la voix du rappeur. 

La spiritualité est quelque chose central dans sa création artistique et cela se ressent immédiatement a l’écoute du morceau comme le refrain l’indique « i swear by the old god and the new before your rise we became living proof » et accentué par le coté aérienne des productions.
Drewkaboom n’est définitivement pas à considérer comme un rookie.

 

En attendant la suite retrouvez Lost Moon of Jupiter sur notre playlist DISCOVERY. 🏴‍☠️

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808 Klent : le 6 comme mantra

808 Klent : le 6 comme mantra

Chinatown

Aujourd’hui on vous présente Chinatown le nouveau morceau de 808 Klent exclusivement sur youtube. 🏴‍☠️

D’origine congolaise, venant de Nice, il a toujours défendu le 6, qui est devenu au fil du temps une mentalité : réussir dans la musique pour tous ceux qui ont cru en lui et refuser l’échec.

Immédiatement on ressent la maîtrise de son art au travers de ses nombreuses intonations différentes, sa musique nous présente ses contradictions dans une profonde vague de mélancolie.

A travers sa voix qui fusionne parfaitement avec la mélodie du morceau, on découvre une vibe nonchalante, et un sentiment désabusé dans un monde où ce sont les drogues qui donnent les couleurs à un univers toujours terne.

« je commençais à prendre goût à la vie bien avant d’avaler toutes ses pilules »

Dans ces textes, le rappeur de nice 808 Klent nous raconte la perte de confiance dans l’humanité qui contraste avec son envie de découvrir de nouveaux horizons. C’est une philosophie qui lui colle à la peau : toujours avancer sans craindre l’échec!

Il se définit lui même comme un électron libre, en effet ses nombreuses influences, de la drill au rnb font de lui  un artiste qu’il faudra suivre de près ces prochains mois. ⚡️

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Nouvelle École

Nouvelle École

Le divertissement au prix de l’ambition.

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Netflix a sorti le mois dernier la première saison de sa version française de Rhythm + Flow.

Promettant un gain de 100 000 euros et une mise en avant importante au vainqueur, on espérait que l’émission nous proposerait un processus de sélection ambitieux, nous permettant de découvrir de nouveaux artistes émergents. Cependant, le programme n’a pas tout à fait rencontré nos attentes. 

Pour être plus précis sur comment on imaginait la série, on pouvait penser à deux modèles totalement opposés mais tout aussi efficaces. Le premier aurait été de juger uniquement les candidats sur leur  univers artistique, en se demandant qui serait le plus crédible sur le devant de la scène d’aujourd’hui. Le second quant-à-lui voudrait que le programme s’inscrive dans une logique d’accompagnement, où les artistes seraient jugés sur des qualités plus techniques, tout en les laissant développer leurs univers au fil des épisodes. L’objectif de l’émission devrait être en effet que l’artiste vainqueur (et plus généralement tous les candidats) partage une proposition artistique assez forte et mémorable pour que sa hype ne descende pas en même temps que celle de la série. 

Des choix de productions qui laissent à désirer.

La production a cependant fait un choix hybride qui n’a pas les avantages des deux propositions évoquées. Les participants sont jugés au fil des épisodes uniquement sur des aspects techniques. Cependant, ils n’ont pas le temps d’évoluer au cours du programme. C’est un choix facile parce qu’il est plus simple de faire la différence entre les candidats sur des aspects pratiques que artistiques. De plus, il aurait été totalement possible de trouver que des candidats techniquement très bons lorsque l’on voit à qu’elle point les petites scènes en regorgent. On pourrait presque se dire que l’énorme écart de niveaux entre les candidats est volontaire…Ce besoin de choix simples et de spectacle est renforcé par la sélection des épreuves. Dès la phase de présentation passée, les artistes s’affrontent sur des freestyles et battles. Ces épreuves donnent évidemment au jury des décisions plus faciles à prendre que lorsque les candidats présentent des clips ou des feats. Cependant, ces vingt dernières années nous ont montré que les rappeurs excellant dans l’art du freestyle ou de battle ne devenaient pas forcément de bon artiste studio ou live. Le programme est construit de telle sorte que les choix de Shy, SCH et Niska  nous paraissent cohérents. Cependant, ces décisions ne répondent pas à la question initiale : quel candidat mérite le plus de se retrouver sur le devant de la scène ? L’année séparant le tournage et la publication de l’émission nous a permis d’avoir la réponse.  

fond bleu avec les membres forts de l'emission Netflix Nouvelle École

Il faut tout d’abord admettre que le programme a donné un important coup de projecteur à l’ensemble de ses participants. En particulier, Fresh, le gagnant, est aujourd’hui présent dans les chartes de toutes les plateformes de streaming. Cependant on observe aussi que certains candidats partis parmi les premiers éliminés sont aujourd’hui parmi les plus écoutés. Plus généralement, à part pour Fresh, on ne remarque pas du tout de lien entre le classement final et la popularité actuelle. On peut même s’interroger sur la suite de la carrière du vainqueur, lorsque d’autres artistes plus connus reviendront sur le même créneau que lui. 

Nouvelle École reste un très bon divertissement, mais j’adore regarder Top Chef alors que je ne mange que des pâtes.  

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Sto s’attaque à la House

Sto s’attaque à la House

Après avoir régné sur la Jersey, Sto s’attaque à la House.

Après Jersey Drill #1 et #2 ainsi que Rottedam, Sto a décidé avec Heb de s’éloigner de la Jersey pour nous proposer un track plus House. Pour se faire, il s’est associé avec les producteurs Asdek (Laylow, Rim’k…) et Low (Jul, Youv Dee…). 

L’étoile montante de la scène lilloise, nous montre donc avec HEB (House Electro Bounce) sa polyvalence, en conservant  son attitude et ses flows maîtrisés, en dehors de son style de prédilection. 

Le track est à retrouver dans nos playlist Perles de Rap et Discovery. 💿

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« BROKE*59 c’est révolutionnaire »

« BROKE*59 c’est révolutionnaire »

Un collectif innovant …

Broke*59 est un jeune collectif parisien à la croisée des genres. Composé de  4 interprètes et 4 producteurs, leur musique oscille entre néo-soul, trap music, indie rock et musique électronique. 

Depuis sa création en 2021, Broke*59 s’est donné pour objectif de transcender le milieu de la musique urbaine en se détachant du mono-genre. On ressent l’influence de collectifs américains,  tels que Odd Future (Tyler the Creator) ou Brockhampton (Kevin Abstract), avec lesquels ils partagent la volonté d’associer leur musique à une image forte et expérimentale, en touchant à d’autres champs comme le cinéma ou la mode.

photo du collectif broke 59

… pour un EP moderne

Ils nous ont partagé ce vendredi 1 juillet leur nouvel EP MORE. Le projet est tout d’abord très impressionnant techniquement avec un traitement de la voix et une gestion de l’autotune très maîtrisés. L’exploration de différents styles est aussi très aboutie en nous proposant des morceaux à la fois innovants et accessibles. 

MORE est une preuve de plus que la musique rap actuelle n’a pas d’étiquette, en créant un ensemble cohérent allant de la balade mélancolique au banger post-trap. C’est peut-être le collectif lui-même qui parle le mieux de sa musique : “BROKE*59 c’est révolutionnaire”.

Retrouvez des extraits de l’EP dans nos playlists Discovery et Perles de Rap

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Jzzy ne veut plus seulement du “strict minimum”

Jzzy ne veut plus seulement du “strict minimum”

Bare Minimum

Jzzy est une artiste émergente de la scène pop alternative indienne, qui a publié pendant le printemps le morceau Bare Minimum, sur lequel nous souhaitions revenir.  

Dans celui-ci, l’artiste partage sa lassitude vis-à-vis des relations superficielles qu’elle entretient, et qui nourrissent en elle ennui et solitude. Cette solitude est aussi représentée dans le clip, où Jzzy se fait suivre par un fantôme, peut-être la seule personne avec laquelle elle réussit à nouer une connexion profonde. 

Sa musique a été fortement influencée par le rock alternatif de groupes comme les Arctic Monkeys, dont on aperçoit un poster dans le clip. On remarque aussi une forte influence de l’Asie de l’Est, à la fois musicale (elle dit elle-même avoir été beaucoup influencée par la k-pop) et visuelle (avec des références à One Punch Man et Le Voyage de Chihiro). 

Le morceau est à retrouver dans notre playlist Discovery

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SNEJ – Hillz

SNEJ – Hillz

Le premier album du rappeur originaire de Tour avec une communication très maîtrisé, sur laquelle nous souhaitions revenir

Un teasing intelligent…

L’album a en effet été devancé par quatres singles accompagnés de clips, qui nous ont permis de découvrir l’univers de l’artiste. 

LA MÊME est le premier sorti. Il annonce d’ailleurs à sa fin l’arrivée de l’album. On retrouve en featuring Jiko qui est aussi présent au mix du projet et sur plusieurs prods. Cependant, la première présentation du projet au public se fait avec CHRYSALIDE, qui pose le cadre de la nouvelle proposition artistique de SNEJ. Mis en scène comme un véritable ermite dans un manoir, il aborde ce titre avec élégance dans un visuel aux couleurs de l’automne. 

Après cette introduction, le clip de MOB est celui de la transition. Il est découpé en deux parties: 

  • tout d’abord l’artiste dans un studio brumeux, 
  • avant de le suivre  dans une réalité plus intense, nous rappelant celle de Matrix. 

Ce clip fait la transition entre l’introduction et le cœur de l’album, que l’on retrouve dans le single PEWPEW

Ce dernier clip est surement le plus libre, avec des choixs forts comme le noir et blanc, des effets de fondu au grain très prononcés ainsi que la fin screwed and chopped. 

Ce teasing amenait donc beaucoup d’attentes pour l’album. 

SNEJ intro

…nous amenant sur un très bon premier album

Très riche instrumentalement, ce premier opus expose la polyvalence de SNEJ au cours d’une tracklist hybride. 

De PEWPEW à MOB en passant par J.U.F, on entrevoit la rencontre de diverses influences qui s’associent pour former une œuvre variée, mais cohérente. 

L’album se démarque par la présence et la mise en valeurs de nombreux éléments acoustiques, appuyant la vocation de l’album à être performé. 

 

Vous retrouvez des extraits de l’album dans nos playlist Discovery et Pépite de rap