Track_05

Catégories
MUSIQUE

L.Teez étoile montante du Jazz rap montréalais 

L.Teez étoile montante du Jazz rap montréalais 

L.Teez viens de sortir ‘’Wave’’, un morceau impactant et révélateur d’un fort potentiel. 

Ses origines et influences

Auteur et interprète Jazz-rap montréalais, L.Teez est un artiste à part, au style unique. ll est le produit de différentes cultures, son père étant québécois de descendance kabyle et sa mère chinoise et jamaïcaine. Et il mélange les styles de rap pointus pour créer un univers à part entière, entre jazz avant-gardiste et hip hop old school, entre Tyler The Creator, Flying Lotus et Pusha T. Il prend ses aises jusqu’en 2018 sur les scènes de festivals canadiens et français. Il assure aussi les premières parties pour Guts Live et Black Star au Festival Jazz à Vienne et Earth, Wind and Fire dans la salle mythique de L’Olympia à Paris.

Sa discographie

 L.Teez lance son premier projet en 2018, The Half Full EP, lui valant de belles mentions dans des médias québécois. S’en suit une mini tournée asiatique: Shibuya Showcase Festival (Tokyo), Zandari Festa (Séoul et Busan). En 2019 il confirme son succès au Québec lors du Festival de Jazz de Montréal, du Festival d’Été de Québec et du Festival Mode & Design de Montréal. Signé sur Hidrophonik Records depuis 2020, le jeune artiste prépare un nouvel EP dont il dévoile ce 1er avril un extrait, “Waves”.

Waves est un titre qui montre comment j’ai grandi en tant qu’artiste, au niveau de la production et du songwriting. Il y a eu beaucoup de travail pour que ça sonne comme ça, des grosses drums mélangées avec des sons hip hop tout autour. Au niveau du songwriting, c’est très poétique. Je l’ai écrit à l’automne 2020 et les couleurs et la météo de l’époque ont largement influencé le choix de mes mots. Je venais juste de voir “The Seventh Seal” de Bergman, qui m’a aussi beaucoup aidé à créer cette ambiance”.

Catégories
MUSIQUE

Ucyll, future figure de proue de la nouvelle génération ?

Ucyll, future figure de proue de la nouvelle génération ?

REP BUNI est un premier projet abouti, marqué par une production déjantée mais parfaitement maîtrisée.

D’où vient Ucyll ?

Issu du dix-huitième arrondissement, Ucyll est un interprète et compositeur présent sur la scène rap depuis 2018. D’abord reconnu dans le collectif Taxi Records, avec son groupe Ucyll & Ryo ayant notamment sorti les EPs Amour Hôtel, Le jour d’après et Cahier de vacances, il se lance en solo avec son premier EP REP BEUNI, disponible leaujourd’hui.

Un artiste complet

Ucyll fait partie d’une nouvelle vague musicale, poussant la notion de do it yourself à son paroxysme. C’est dans sa chambre que Ucyll a composé, enregistré, et interprété l’EP. Il est aussi à l’origine du mix et du mastering. Cette présence totale apporte une cohérence musicale à REP BEUNI qui s’apprécie comme un EP concept, mêlant des influences tel que Varnish la Piscine, Joao Gilberto, Bill Evanse ou encore Tyler the Creator.

Catégories
MUSIQUE

Nouvelle ère, nouveau single de Lolo Zouaï

Nouvelle ère, nouveau single de Lolo Zouaï

GIVE ME A KISS

Fraîchement sortie de la tournée nord-américaine Future Nostalgia de Dua Lipa, Lolo Zouaï est de retour avec son nouveau single Give Me a Kiss. Un titre qui inaugure une nouvelle ère pour la princesse de la pop. Lolo Zouaï canalise une énergie à la fois sombre et séduisante, en évoquant une romance ambiguë.

Lolo déclare à propos de ce titre :
« Give Me A Kiss est le son d’une romance éclair qui vous met dans la brume. Ce sont les saisons qui changent, le sentiment d’être hors de contrôle et imprudent mais de l’embrasser. »

Catégories
MUSIQUE

Orelsan, artiste visionnaire ?

Orelsan, artiste visionnaire ?

Dans le morceau « l’odeur de l’essence » de son dernier album « Civilisation », le rappeur-pamphlétaire mesure le manque de vitalité du débat public en France et l’ampleur de l’explosivité du climat social et de l’inaction des décideurs publics en matière d’écologie .

Chez Track05 nous ne pensons pas voter pour Aurélien s’il venait à se présenter à l’élection présidentielle mais le portrait qu’il dessine n’en demeure pas moins très critique et intéressant. On vous propose de le décrypter.

L'odeur de l'essence

Pour cela, regardons d’abord le titre. « L’odeur de l’essence ». L’auteur décrit cet instant de flottement avant que l’étincelle incandescente n’atteigne le moteur. Ce moment d’angoisse ultime juste avant que n’explose le tas de ferraille après un accident. La question que l’on peut se poser est la suivante: Peut-on encore sortir de cette voiture à temps ? Orelsan est-il un prophète annonciateur de la fin du monde ou simplement un garde-fou de l’absurdité de la vie politique ? Dans tous les cas, Orelsan fait tomber les masques et met sur le tapis avec virulence des sujets qui fâchent.

“L’artiste hip hop met en lumière ce que l’humain doit construire et réparer” écrit Rachel Khan dans le numéro 3 de l’hebdo “Franc Tireur” du 1 décembre 2021

En effet, il n’y va pas de main morte et critique de sa plume entraînée et acérée. Les accusations sont nombreuses : inaction face à l’urgence climatique, persistance du racisme, “société du spectacle” où règne le buzz, crispations identitaires à gauche comme à droite… Ses punchlines insistent particulièrement sur les enjeux d’identité qui cristallisent les tensions politiques et monopolisent le débat public. Si c’est l’un des thèmes de préoccupation des français, il faut rappeler qu’il y a d’autres problématiques toutes aussi, voire plus urgentes qu’il faut sans doute mettre à la première page de l’agenda politique : la défense de l’environnement; la fracture sociale entre une France des gilets jaunes et une France aisée; l’épuisement de l’hôpital public…

“L'intelligence fait moins vendre que la polémique”

À travers une anaphore puissante de l’adjectif « sensible », il dépeint une société où la scène médiatique et le débat d’idée en général sont étouffés par une susceptibilité exacerbée : « le monde entier devient susceptible ». En fait, plus qu’une critique de fond, le rappeur propose une remise en cause d’un débat public qu’il juge perverti dans sa forme actuelle. Un débat complètement hystérisé, ne reposant plus sur un échange d’idées mais une suite de logorrhées radicales n’acceptant pas la contradiction.

“Plus personne écoute, tout l'monde s'exprime

Personne change d'avis, que des débats stériles”

Orelsan tu n’es pas le seul à sentir l’odeur de l’essence. Si vous aussi vous sentez écrasé par un débat public stérile, on ne peut que vous conseillez la lecture de l’éloge de la nuance de Jean Birbaum ou le philosophe franco iranien Reza Moghaddassi qui déplorent que « les idées deviennent trop souvent des identités »

Catégories
MUSIQUE

Le clair-obscur de Roseboy666

Le clair-obscur de Roseboy666

À travers ses compositions musicales Roseboy666 nous plonge dans un univers mélancolique, à mi-chemin entre le hip-hop et l’électronique.

Ses inspirations et sa jeunesse

Inspiré par des artistes comme Kanye West, Lorenzo Senni ou Yung Lean, le producteur se fait remarquer au printemps 2018 avec un premier EP, Soleil Noir, sur lequel on retrouve les artistes NxxxxxS et Timothée Joly.

Dès son adolescence, le jeune compositeur originaire des Mureaux trompe l’ennuie en passant l’essentiel de son temps à essayer des synthétiseurs et écrire des chansons. On le croise dans le célèbre club Parisien le Social Club, le rendez-vous des couche-tard des années 2000 où il s’infiltre pour écouter les artistes des labels ED Banger et Institubes : Sebastian, Justice, Para One, TTC, Surkin. Une inspiration qui viendra s’ajouter aux disques de musique électronique française comme le musicien Jacno que son père passe à la maison. À mesure que les années défilent le rap américain entre dans sa vie, teintant son univers musical de boite à rythmes et d’envie de collaborations avec une nouvelle scène de rappeurs proche de la plateforme Soundcloud.

Ses engagements et son travail

À l’aide de ses compositions brut et sincères, Roseboy666 s’évertue à mettre l’accent sur une scène émergente pleine de promesses. Les évolutions stellaires de ses productions content la vie tourmentée d’une génération multi-identitaires, connectée et souvent en mal d’amour.

Sa polyvalence lui a permis de servir différents projets. On le retrouve derrière les beats pour la Lost Tape de Konbini, qui invite les Flatbush Zombies, Danny Brown ou encore Mac Miller. Mais il signe aussi la bande originale de I’ceuvre cinématographique 404.

Prettiest Loser

Prettiest Loser est le premier album de roseboy666. Comme une constante dans sa démarche artistique,

le compositeur navigue entre l’avant-garde de la pop, du rap et de la musique électronique. Ainsi, il s’entoure naturellement d’artistes exaltants et passionnés tels que le duo pop The Pirouettes, les rappeur.euses Sean, AK47 et Khali, la reine du cloud rap Babysol033 ou encore les chanteurs Simili Gum etJohnny Jane.

Avec Prettiest Loser, roseboy666 conte les différentes formes que peuvent prendre les sentiments à la suite d’une rupture amoureuse difficile. Il emprunte à chacun de ses invités leur textualité propre et sur chaque morceaux une atmosphère différente se dégage : entre haine, peine et indifférence. Le rendu est brut, mélodique, texturé et addictif. Les créations visuelles, s’enchainent pour accompagner le projet, avec un fil conducteur onirique qui interroge la place du souvenir dans l’ère numérique.

La musique du producteur parisien repose sur un équilibre délicat. Un jeu d’ombre et de lumière entre spleen morose et brillant optimisme. 

Plongez dans l’univers clair-obscur de roseboy666. 

Catégories
MUSIQUE SKATE

Lucas Beaufort, l’artiste acclamé par la scène skate mondiale

Lucas Beaufort, l’artiste acclamé par la scène skate mondiale

Artiste de 40 ans que l’on peut difficilement ranger dans une case, @Lucas_beaufort est un amoureux du skate qui puise ses inspirations dans des univers variés. Avec l’aide de Gus, son fidèle acolyte aux couleurs vives, que l’on retrouve dans quasiment chacune de ses créations, le peintre communique aisément un message d’amour et de bienveillance qui fait chaud au cœur. Track_05 a eu l’occasion de poser quelques questions à cet artiste passionnant pour en savoir un petit peu plus.

Dis‑moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es

  • Track_05, c’est avant tout une radio créer par des amoureux de la musique, tu peux donc nous parler de ce qui t’inspire en terme de son pour faire ce que tu fais ? 

J’écoute vraiment de tout, mais j’essaie toutefois de creuser dans chaque univers. J’ai mes moments entre du hip‑hop et de la musique classique. En ce moment en rap français, je suis à fond. @Benjaminepps sans conteste le futur du rap français avec du texte et du fond.

Les premiers pas… sur 4 roues

  • D’où te vient ta culture skate ? Tu as toujours baigné dedans ou es ce quelque chose que tu as développé pour maintenir ton inspiration ?

Je suis né dedans, ma mère m’a mis dessus à 6 ans, elle a eu du flair, car c’est ce qui m’a construit. Je t’encourage ainsi qu’à tes auditeurs de prendre le temps de regarder mon documentaire sur les médias de skate DEVOTED

 

  • Tu peins sur les photos des plus grands skatos d’hier comme d’aujourd’hui, ça fait quoi de dessiner sur ses propres idoles ?

À la base, c’est l’ennui qui m’a fait peindre dessus ainsi que ma passion pour le papier. Les années 90 pour moi furent des grandes années d’apprentissage. J’achetais tous les mags de skate. Un jour, j’ai peint sur une cover de Vice mag, je leur ai envoyé la photo et ils m’ont proposé un abonnement à l’année. J’ai fait la même chose avec tous les autres mags de skate et je me suis retrouvé avec 30 abonnements. J’étais et je suis au courant de tout hahah.

 

Une faim insatiable de nouveauté

  • Tu t’es installé en Normandie, une région qui est connue pour sa lumière et ses couleurs particulières qui en a inspiré plus d’un. Bien que tu voyages beaucoup est ce que cet endroit te permet de te reconnecter avec les couleurs vives que Gus a l’habitude de porter ?

Je me suis installé en Normandie en 2018. J’avais envie de quitter la ville pour de la sérénité. Quand tu es artiste, tu peux vivre partout, c’est l’avantage, du coup ma femme et moi sommes partis faire un tour de France pour trouver la maison et c’est la Normandie qui a remporté le tire.

 

  • On voit bien que tu ne te limites à aucun support, toiles, boards, murs, fringues, et même l’origami avec SOCA. D’où te vient cette envie et est ce qu’il y a encore quelques choses que tu n’as jamais testé qui te fait encore rêver ?

Tout ce qui m’intéresse, c’est l’expérience ! Je veux vibrer, trembler, bander pour quelque chose. Si demain, tu m’offres le Tour Eiffel à peindre, je ne vais pas hésiter une seconde.

 

📝 : @turfu_m_1_coup

Catégories
MUSIQUE

“CALL ME IF YOU GET LOST”, un album tant attendu

“CALL ME IF YOU GET LOST”, un album tant attendu

Le monde de la musique a été meurtri pendant la pandémie de la Covid entre 2020 et 2021. L’absence de live et de concert pendant près d’un an et demi et les confinements n’ont pas aidé les artistes de tout milieu à se faire remarquer. C’est par exemple le cas de @feliciathegoat qui n’a sorti qu’un single en 2021 : « LUMBERJACK ». Mais ce dernier a permis au rappeur de faire la promotion de son futur album. Sorti Vendredi, « CALL ME IF YOU GET LOST » fait le constat de ces temps difficiles traversés. Faisant appelle à la collaboration de plusieurs grands artistes, il remet au goût du jour les stars du Rap US qui n’ont pas pues se produire pendant si longtemps. D’autre part, cet album montre une nouvelle facette de sa personnalité.

Des collaborations qui mettent au goût du jour les artistes actuels

Après le teasing établi sur les réseaux sociaux et ce sur plusieurs mois, @feliciathegoat a d’abords sorti son single « LUMBERJACK ». Ce dernier rappelle l’un des premiers grands titres du rappeur, à savoir « Yonkers », qui fête ses dix ans cette année. En effet, les rythmes se ressemblent et l’instrumentale composé de seulement quelques notes donne au flow du rappeur une certain agressivité. Il attaque aujourd’hui dans le vif du sujet avec l’album « CALL ME IF YOU GET LOST ». Sur cet album, il présente plusieurs collaborations pertinentes, telles que celles avec @42_dugggg, YoungBoy Never Broke Again, @liltunechi, ou encore @liluzivert et @pharrell. Ainsi, la présence de ces artistes valorise encore plus l’un des albums les plus désirés du moment. Les clips de l’album sont toujours aussi vivants et romancés que ce qu’a fait l’artiste auparavant. La musique autant que l’image emmène l’esprit de l’auditeur dans un drôle de voyage sensoriel.

Une nouvelle facette s’ajoute à la personnalité énigmatique de Tyler

@feliciathegoat révèle à ses fans une nouvelle facette de sa personnalité à travers ce personnage : « Tyler Baudelaire ». Incarnant les poètes symbolistes contemporain, le rappeur explique ce qui caractérise son alter‑ego dans le titre d’introduction de l’album : « SIR BAUDELAIRE ». Mais il nous fait aussi vite comprendre que cet alter‑ego est étroitement lié avec l’époque que la musique traverse aujourd’hui. Dans le titre introductif de l’album, il parle de tous ces voyages qui ont été annulé à cause de la pandémie, et de « ces gens qui se sont perdus », noyés dans l’oisiveté. Il fait également référence au retour des beaux jours. Tyler se veut être le Baudelaire des temps modernes, un nouveau Baudelaire aussi adroit à l’écrit qu’à l’oral.

📝: @maximesviews

 
Catégories
MUSIQUE

Gaspard Augé – Captain

Gaspard Augé – Captain

@gaspardaugescapadechose est un homme aussi atypique qu’éclectique, et il en est fier. En effet sa dernière apparition à l’écran dans le film « Mandibules » de @mroizo lui permet de montrer à son public sa capacité à toucher à tous les arts. Mais c’est aussi un producteur reconnu sur la scène électronique. En effet, il fait partie du duo Justice composé de Xavier de Rosnay et de lui‑même, formé en 2003. C’est ce même duo qui sortit notamment le Hit D.A.N.C.E. le 30 avril 2006. Considéré par beaucoup comme faisant partie de la « French Touch 2.0 », le duo Justice du label @edbanger a reçu beaucoup d’éloges durant ces vingt dernières années.

Les débuts d’une carrière en solo

Aujourd’hui @gaspardaugescapades s’est lancé dans une carrière en solo. Il compose des musiques d’un style retro‑futuriste. Il a notamment réalisé la bande‑originale du film « Rubber » aux côtés de @mroizo, en 2010. Il y fait d’ailleurs une apparition dans le rôle d’un auto‑stoppeur. Grâce au soutien du label @edbanger, il parvient à continuer ses productions toutes plus loufoques les unes que les autres. Son premier single sort le 15 Avril 2021, avec le titre « Force Majeur ». La mélodie rappelle la patte musicale de Justice dans les années 2000. Son quatrième single de l’année, « Captain », est sorti le 16 Juin 2021 sur les plateformes. Le synthé utilisé dans ce dernier titre rappelle le synthé du titre « Jump » de @vanhalen sorti le 4 Janvier 1984. Il semble que l’artiste essaye de combiner le rock électronique avec l’électro‑house. Ainsi, l’auditeur crois écouter une musique des années 80, alors que ce titre est sorti en 2021. Ce titre précède la sortie d’un futur album, « Escapades », prévu pour le 25 Juin 2021.

Un artiste qui sort des sentiers battus

@gaspardaugescapades se démarque des musiciens contemporains par ses mélodies décalées. Mais il s’est également fait remarquer par ses teasers futuristes, qui rappellent le monde surréaliste concédé par les @daftpunk sur leur premier album « Homework ». Chaque clip fait à peu près une minute, donnant ainsi un avant‑goût de l’atmosphère que l’artiste propose. Le clip vidéo du titre « Force Majeur » a été tourné dans une usine de fabrication de cymbales dans la banlieue d’Istanbul en Turquie. L’artiste apparait au milieu d’une forêt de bruits et de couleurs, et commence son morceau sur un solo de batterie bouillonant d’énergie. De même, dans la courte vidéo qui accompagne le titre « Captain », @gaspardaugescapades apparait au milieu d’un paysage lunaire et semble poursuivi par un homme des montagnes armé d’un fusil couplé à une guitare.

Un album prometteur

Ainsi, les quatre premiers singles de @gaspardaugescapades semblent tout droit sortis des années 80, autant dans leurs instrumentales que dans leurs clips. L’artiste annonce peu à peu la sortie de son album « Escapades », un album prometteur qui devrait ravir les fans de Justice de la première heure. Les sonorités aigües des synthés rappellent à l’auditeur les grandes années du rock électronique. L’album sortira sur les plateformes le 25 Juin 2021.

📝 : @maximesviews

 
Catégories
MUSIQUE

MARA, de Rouen à NTM

MARA, de Rouen à NTM

On vous a déjà présenté son baladeur, maintenant, on vous présente l’artiste plus en profondeur. Il oscille entre le rap, la danse et plus récemment le cinéma, @kypsmara fait parti de ces jeunes talents polyvalents. Après avoir fait ses débuts dans la ville au cent clochers l’artiste est passé par le Havre et maintenant il évolue également dans la capitale. Repéré par @audreyestrougo pour jouer un rôle dans le biopic de NTM qui sort courant 2022 vous pourrez le retrouver sur le tapis rouge de la prochaine édition du festival de Cannes pour la promo du film. On vous raconte l’histoire de Mara quelqu’un de très attaché à son équipe rouennaise et qui déborde d’ambition.

Les débuts à Rouen, un profond attachement à son équipe

  • Tout a commencé avec les potos de ton quartier à Rouen, est ce que tu as l’impression de t’être éloigné de ça ou est-ce que tu as toujours le même ressentit quand tu choppes le mic ?

Je suis toujours avec les mêmes personnes parce que je me dois d’être avec eux, tu vois. On est tous différents on ne fait pas la même musique et au fur et à mesure tu te rends compte qu’aujourd’hui c’est cette différence-là qui m’a permis d’évoluer, c’est ça mon inspiration là où j’ai grandi et les gens avec qui j’ai grandi tu vois. Chez moi, ce n’est pas la cité, ce n’est pas le tiex, mais c’est mon quartier. Après, j’ai développé mon projet personnel à moi, je me sens plus à l’aise, ça me permet d’avoir des libertés que je ne pouvais pas avoir si j’étais resté que tout le temps avec eux.

  • Et en dehors de la musique ça t’apportes quoi d’être toujours aussi proche de ta team ?

En gros, il n’y a pas trop d’étude en jeu et on est tous dans ce truc-là on se dit il y a que pour réussir à faire ce qu’on a envie de faire il n’y a personne qui va nous aider. Mais entre nous, il y a du soutien et plus ça avance plus il y a du soutien. Au début, c’est sûr qu’il y avait des gens qui n’y croyaient pas trop, mais quand il voit que finalement un clip peut t’emmener au cinéma, ils se disent qu’en fait, c’est possible ça, que ça existe.

  • Un petit mot pour eux ?

il y a qui font plus trop de rap parce qu’ils ne peuvent plus, je pense à mon gars BU qui est à l’armé je lui donne tout mon amour et toute ma force. Mais y en aussi qui essaye de continuer, je pense à mes gars Benke, Giver et Bilpun et franchement pareil, c’est que de l’amour, pour moi il n’y a que ça qui compte.

  • Aller, je vais te faire replonger en enfance, ça te fait quoi si je te parle du parc « marcel halbout » ?

C’est le parc juste en dessous du lycée où on était tous ensemble et il s’est passé énormément de choses tu vois, justement avec les gens que je viens de citer. On s’est tous fait grandir là bah, c’est l’endroit où on s’est fait contrôler par les keufs pendant 3 ans, on a rappé pendant 3 ans ou ça a fumé pour la première fois pour certaines personnes. Il y a tout eu là-bas, en passant du foot aux bagarres. C’était un peu le berceau musical de notre groupe de pote.

  • Dans le clip de nager, on voit apparaître un danseur, quels liens établis-tu entre la danse la musique ?

La dance, c’est mon premier rapport au hip-hop, quand j’étais petit ma mère était danseuse et elle m’emmenait à des spectacles de hip-hop parce qu’elle avait capté que j’adorais déjà les films sur ce sujet. Plus tard, j’ai rencontré des gens extraordinaires qui m’ont fait rentrer dans un groupe à la MJC qui s’appelle S2H (soit : syndrome hip-hop). Ils étaient tous plus grands que moi, j’étais leur petit et eux, c’étaient mes grands et ils m’ont fait découvrir un monde que dans lequel je ne serais jamais aller sans eux. C’est ça qui m’a en partie amené au rap. Mais quand je dansais je ne me serais jamais dit que ça allait m’amener au rap et je n’aurais jamais pensé que le rap aller m’amener au cinéma. Maintenant reste plus qu’à voir si j’ai bien franchi les étapes, je ne sais pas encore si je sais faire du cinéma, je n’ai toujours pas vue le film.

Élargir son paysage musical, la carrière solo

  • Dans toutes ces étapes tu es passé  par le Havre pour tes études, t’as bougé de Rouen et de son environnement, est-ce que ça a changé ta manière de faire et de voir la musique ?

Le havre, j’y suis parti pour les études et les études ce n’est pas trop mon truc, je ne te cache pas que ça ne s’est pas hyper bien passé. Après, j’aime bien l’environnement de là-bas, j’ai rencontré des gens cool, mais les études ne m’ont pas permis d’avancer forcément dans la musique, tu vois ce que je veux dire. Mais j’ai quand même eu l’occase de rencontrer des beatmakers, des ingés sons ou des managers qui ont élargis le paysage musical dans lequel j’évolue.

  • Tu as quelques noms ?

Ouais, j’ai un beatmaker que je connais bien qui s’appelle Roms et aussi un rappeur qui s’appelle stek qui va bientôt sortir quelque chose et j’ai hâte qu’il envoie vraiment la sauce parce que j’ai entendu des extraits et franchement, c’est super chaud. Donc ouais cette passe-là ça m’a ouvert, mais je te sors du positif comme du négatif, car tu vois je ne peux pas te parler que de positif si personnellement ça s’est pas super bien passé.

  • On a vu qu’après tu t’es recentré sur tes projets solo, on t’a plus beaucoup vu en featuring, a tu une raison particulière à cela ?

Les featuring, c’est bien, mais quand tu ne connais pas la personne, c’est très compliqué, tu vois. J’ai qu’un seul featuring dans mes bagages pour l’instant, c’est avec Bilpun et il ne sortira jamais parce qu’on sait qu’on peut faire mieux. Mais aussi parce que j’avais besoin de me concentrer sur moi-même, tu vois. Avant de montrer aux autres ce que je sais faire comme musique fallait que je me le montre à moi.

  • Ce n’est pas trop la galère de gérer le film et tes projets solos en même temps ?

Maintenant, le tournage est fini, j’ai mon statut d’intermittent du spectacle, c’est ma vie, du coup, j’ai pu m’acheter un peu plus de matos pour faire de la musique et me remettre au taff. J’ai envie de sortir quelque chose de plus abouti, mais je ne me sens pas encore prêt à 100%, faut continuer de travailler.

  • C’est vrai qu’on voit souvent des jeunes artistes qui veulent un peu se dépêcher et sortir un album rapidement et qui se retrouves avec un projet qu’ils regrettent dans leur discographie, tu vois ce que je veux dire ?

Mais nous, on pense aussi comme ça parce que tu vois on grandit en écoutant Nekfeu ou Jazzy bazz, des mecs qui prenait tellement de temps avant de faire un album parce qu’il savait que ce n’était pas en 15 minutes que tu allais sortir un joyau. Avant de sortir un album faut s’entraîner, s’entraîner, sortir des EP, tester des trucs.

NTM le film, s’improviser acteur

  • Pour parler un peu plus du film, tu peux nous expliquer comment tu t’es fait repérer ?

Tout le process commence en novembre 2018, j’étais en train de sécher les cours avec un pote et je reçois un message sur Instagram qui me dit qu’en gros, on veut me rencontrer pour jouer le rôle de Kool Shen sur le film suprême, le biopic de NTM. Le premier truc que je me dis, c’est : mais qu’est-ce que tu me racontes ! Finalement, c’était vrai, je me retrouve à passer un casting avec OBOY, Dimeh et Slimka. Je vous le dis d’avance, ils n’ont pas été pris ahaha. Après, pas de réponse pendant un an et c’est qu’en novembre 2019 que je reçois un message de Lamar directeur de casting qui me dit voilà Audrey Estrougo réalisatrice aimerait bien me revoir pour un 2nd rôle, après 5-6 autres castings, c’était bon.

  • Mais à la base ton truc à, c’est de rapper, comment t’as fait pour apprendre à jouer ?

Au départ il voulait savoir comment je rappais, surtout au premier casting, mais évidemment, on est des rappeurs d’aujourd’hui, ça a plus grand-chose avec le rap des années 2000. Mais c’était quand même un critère, fallait savoir rapper. Pour apprendre à jouer par contre j’ai fait 8 mois de répétition qu’ils nous ont tous offerte avec les autres acteurs. C’était dur, mais après, j’aime ça, jouer des personnages et tout, mais là, j’avais la chance d’avoir des mecs pour nous aiguiller. Y avait des gens très bons autour de moi, ça m’a encore plus donné envie de bien faire.

  • Quel rôle joues-tu dans ce film ?

Je joue Chino un des meilleurs potes de Joey Starr  à l’époque. C’est un mec avec ses habitudes, un gars un peu perturbé, très clairement un peu fou, il ne sait pas danser, il ne sait pas rapper c’est son pote de la cité qui aime bien se bagarrer.

  • C’est un personnage un peu complexe, un peu sombre ?

Pour certaines personnes, il peut l’être, pour moi, ça l’a été parce que déjà, je ne suis pas un bandit, je ne lui ressemble pas tant que ça donc je n’ai pas eu cette facilité pour le jouer. Mais petit à petit, j’ai compris qu’il y avait des points sur lesquels j’étais un en accord avec lui et d’autre sur lequel pas du tout. À titre personnel, c’est un personnage intéressant surtout parce qu’en fait, ce n’est pas un rappeur ce n’était pas un graffeur ce n’est pas un danseur, on est entièrement différent et ça, c’est hyper formateur.

📝 : @turfu_m_1_coup

Catégories
MUSIQUE

L’étincelle d’ingéniosité d’un duo inattendu.

L’étincelle d’ingéniosité d’un duo inattendu.

@luciehugary

Depuis 2007 Teki Latex s’impose comme un DJ Français dont la passion pour les beats métalliques a dépassé les frontières. Mais c’est à Paris que Brice Coudert demande son aide dans la création et la direction du nouveau label d’Underscope : Impossible City Records. L’éclectisme du Directeur Artistique de Concrete et de Dehors Brut s’allie au regard frais du producteur sur une techno qui ne semble pas rentrer dans la case du clubbing. Comme toute belle histoire qui commence, il faut en écrire le premier chapitre. Dès le 11 Juin 2021 sortira le premier EP du label, signé Renslink, dont les deux premières track sont disponibles sur Bandcamp.

Une collaboration inattendue.

La relation @tekilatex et @brice_coudert remonte à l’ère de Concrète, l’ère de l’opposition. D’après une interview de Trax Magazine, le style de Teki correspondait depuis déjà quelques années aux Line up introduites chez Concrète et Dehors Brut par Brice Coudert. Les sons électriques ou mécaniques semblaient assemblés pour entrer dans les cases du Directeur Artistiques. Pourtant, ce n’est qu’après avoir vécu la rivalité qu’est venu la confiance. Ainsi, Teki Latex s’offre le plaisir d’une aventure palpitante au cœur de l’exploration et l’expérimentation musicale.

Une direction musicale signé Teki Latex.

Ce premier EP signé Renslink, semble tiré d’une histoire raconter par Teki Latex dans laquelle les clubs de la ville « impossible » joueraient une musique dont le rythme s’effacerait derrière des basses profondes. En effet, le nom du label fait référence à un rêve de Teki, le rêve d’une cité utopique. Son inspiration valse depuis toujours entre le hip‑hop, la house franco‑française et la techno plus agressive que l’on retrouve souvent à Corsica Studios London, les soirées du Jeudi. Aujourd’hui, son nouveau rôle auprès de Brice Coudert lui permet de pousser plus loin ses recherches sur la musique électronique moderne et d’être plus éclectique. L’ambition de ce nouveau label est de présenter au public quelque chose de nouveau, de frais.

📝 : @maximesviews